Née en 1992, Mickaëlle Provost est agrégée et docteure en philosophie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où elle a soutenu une thèse intitulée : « L’expérience de l’oppression : une perspective phénoménologique ».
Après avoir réalisé un post-doctorat au sein du programme « Extending New Narratives in Philosophy » (Dalhousie University, Canada), elle est actuellement post-doctorante au sein du centre Prospéro sous la supervision de Valérie Aucouturier (mandat FSR de deux ans, avril 2023-avril 2025). Ses recherches portent sur les effets subjectifs de l’oppression à travers l’étude du féminisme africain-américain de la seconde moitié du 19ème siècle et début du 20ème, en particulier l’étude de l’œuvre d’Anna Julia Cooper. Elle travaille également à l’analyse phénoménologique de l’oppression et à ses incidences psychiques à partir des écrits de Frantz Fanon et de Simone de Beauvoir.
Lauréate du prix « Jeune chercheur » de la Fondation des Treilles, elle a notamment co-dirigé avec Marie Garrau, Expériences vécues du genre et de la race. Pour une phénoménologie critique, Editions de la Sorbonne, 2022.