Séminaire Prospéro – Deuxième journée d’étude interne, Comment traiter ce cas problématique?

Programme

Vendredi 28 mai 2021, 9h – 16h30

9h15 : accueil

9h30 – 10h10 Valérie Aucouturier : Quand l’exception confirme la règle ou la puissance normative du cas

10h10 – 10h50 Natacha Pfeiffer : Le statut du pluriel. Puissances et limites de l’analogie

10h50 – 11h05 pause

11h05 – 11h45 Sémir Badir : Sémiotique du cas problématique 

11h45 – 12h25 Lorraine Peschi : Pour une lecture musicale de la répétition. Le cas de Kirkjubaeklaustur de Vincent Tholomé 

12h25 – 13h30 pause

13h30 – 14h10 Camille Brasseur : L’intelligibilité de l’événement esthétique, entre paradigmes phénoménologique et historico-politique 

14h10 – 14h50 Margaux de Witte : L’expérience des maisons-musées de collectionneurs : explorer des traces et des trajets singuliers avec les concepts « spatiaux » de Walter Benjamin

14h50 – 15h05 pause

15h05 – 15h45 Barbara Fraipont : Regard pluriel sur le monde animal. Le cas des animaux chez Charlotte Mutsaers

15h45 – 16h25 Rosanna Wannberg : La philosophie de la première personne face à la psychopathologie : le cas de témoignages personnels du Schizophrenia Bulletin

16h30 – 17h30 Assemblée générale des membres du Centre Prospéro

La journée aura lieu en ligne, via Microsoft Teams. Un lien de participation sera envoyé à toutes les personnes qui se seront préalablement inscrites (prospero@usaintlouis.be).

 

Argumentaire des deux journées

Ces journées de travail rassemblant des contributions des membres du Centre Prospéro seront l’occasion pour chacun des intervenants de faire état d’un moment où, au cours de ses recherches, il s’est trouvé confronté à une singularité problématique : comment un cas concret, loin de constituer un exemple ou une preuve, a-t-il au contraire fait rupture par rapport à une règle ou une théorie générale, et formé dès lors une hétérogénéité ? Comment cet obstacle épistémologique a-t-il été traité (a-t-il été évité, contourné, a-t-il acquis le statut d’exception, a-t-il modifié la théorie ou la méthode utilisée,…) ?

Les intervenants tâcheront d’exposer concrètement en quoi un élément singulier a pu faire problème – par rapport à quelle théorie générale ? –, et expliquer ce qui en a résulté. Cette singularité hétérogène pourra bien entendu avoir des natures variées, selon les champs disciplinaires investis : elle pourra être de nature artistique ou esthétique (une œuvre d’art, un texte littéraire, un film, une image, etc.), mais aussi langagière (un énoncé), psychanalytique (un cas clinique), éthique (un cas moral), de même qu’il pourra s’agir d’un fait historique, social, politique, etc. Au-delà des aspects méthodologiques de la démarche utilisée, on s’attachera à dégager les enjeux épistémologiques qui ressortent de la situation exposée et de la manière de la traiter.