Née en 1989, Anaëlle Impe est titulaire d’un Master en langues et littératures françaises et romanes de l’Université de Liège et d’un baccalauréat en philosophie de l’Université Saint-Louis – Bruxelles. Boursière FRESH, F.R.S.-FNRS, elle rédige actuellement, sous la direction d’Isabelle Ost, une thèse de littérature intitulée : « Le théâtre de marionnettes au XXIe siècle : un corps à corps monstrueux et grotesque. » Dans le contexte théâtral contemporain occidental, son projet de recherche poursuit un objectif double : à partir d’un corpus de spectacles vivants, centré sur la programmation de la Biennale internationale des Arts de la Marionnette à Paris, 1. parvenir à une définition a posteriori – c’est-à-dire basée sur la confrontation concrète avec un choix de spectacles de la scène contemporaine – d’un art aussi protéiforme que celui de la marionnette, ce qui ne sera possible (telle est notre hypothèse) qu’à la condition de 2. saisir les enjeux anthropologiques que pose cette réalité théâtrale proprement monstrueuse – à la fois hybride et se montrant montrante : le « corps marionnettique », issu du corps à corps entre le manipulateur et le manipulé, corps à corps grotesque de l’animé et de l’inanimé, de la vie et de la mort, du sujet et de l’objet, de l’organique et de l’artificiel.