Foucault/Wittgenstein. Subjectivité, politique, éthique

Daniele Lorenzini & Pascale Gillot (dir.)

coll. « CNRS Philosophie », Paris, CNRS Éditions, 2016

Les œuvres de Foucault et de Wittgenstein, qui relèvent de traditions philosophiques fort éloignées, peuvent toutefois entrer en résonance et se relancer mutuellement : cette mise en perspective permet alors de cerner les points aveugles comme l’insistance contemporaine du questionnement philosophique propres à chacune d’elles.

Ces deux auteurs ont en effet proposé une critique radicale de la notion classique d’une subjectivité souveraine, contre une compréhension traditionnelle d’un sujet de l’action et du savoir transparent à soi-même.

Quelles sont dès lors les conséquences éthiques et politiques d’une telle conception – non psychologique et non métaphysique – de la subjectivité ?

En explorant, hors de tout clivage institué, des thèmes tels que le « rapport à soi », la conscience et ses illusions, l’identité subjective dans sa dimension institutionnelle et politique, les rapports entre le Je et le Nous, il s’agit de faire émerger de la confrontation Foucault/ Wittgenstein un « style de pensée » qui nous pousse à repenser radicalement la forme de nos intérêts et de nos préoccupations éthiques et politiques.

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